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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 14:08

Le temps a passé  bientôt de nouvelles images

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 18:17

 

Les gens n'appelait le médecin que dans les cas d'urgence seulement . Les femmes accouchaient chez elles d'ou de nombreuses complications.
Pour guérir un bobo, une coupure profonde provoquée par un couteau, une faucille ,une serpe... le remède le plus classique  et le plus utilisé c'était la goutte ( eau de vie ) mise dans un verre: moitié sur la blessure , moitié bue par les amateurs.
Les remèdes dits de bonne femme étaient régulièrement pratiqués.
Le sirop de loches, par exemple: de grosses limaces bien rouges rammassées le matin à la fraîche, mises dans une passoire avec du sucre ce qui leur faisait dégorger leur jus: ce sirop était le remède employé pour les maux de gorge et la toux.
Très efficace parait il, mais moi je n'ai jamais goûté.
Le magnétiseur, on allait s'y faire toucher.
rebouteux2.jpgPour les entorses, nerfs démis, c'était le rebouteux qui remettait les membres à leur place. Je me souviens papa m'y avait emmené sur le porte bagage de son vélo.  (image du net )
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 17:01

 

 

Les pommes 

La destruction du gui sur les pommiers était obligatoire car le gui perce l'écorce de l'arbre, tire la sève des pommiers qui produisent moins et puis se propage partout sur les pommiers voisins par les oiseaux; les gendarmes parcouraient la campagne en voiture ou à vélo pour vérifier, dressaient des contraventions aux responsables peu consciencieux.

A l'automne et par certains matins brumeux, toute la famille participait à la récolte des pommes à cidre, il arrivait que nous devions nettoyer lespommes tombées dans une taupinière, quelquefois les mains dans les épines, le long de la haie.
Mes frères montaient à chacun leur tour dans le pommier, secouaient les branches : les pommes tombaient comme une averse de grêlons . De belles variétés de pommes qui faisaient un excellent cidre
Venu le temps de faire le cidre,le pressoir était au fond du petit hangar, ce sont mes frères et mon père qui s'en occupait .










J'entends encore le clic-clac du pressoir à main .
Chez mes parents le cidre était très apprécié, le cru était bon  et mon père soigneux.
C'était pour lui un point d'honneur  de mettre du bon cidre sur la table .


Avec le cidre ou le marc, les paysans faisait de la goutte, la tolérance ou dépendance dépendait des personnes .
Les uns prenaient une larme , les autres un sanglot.
Un patron qui n'aurait pas payer sa goutte n'avait pas d'amis; la bouteille restait en permanence sur le bout de la table .Quand le faiseux de goutte venait , on était parfumé à la vinasse, tout le monde faisait brûler librement .
Ca en produisait des rincettes et des pousse-café !...
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 23:38


Il ne manquait plus que ça !

Au milieu du XIXeme siecle, c'était l'apothéose,, la conclusion d'un évènement régouissant, le bouquet

évocant la gerbe finale des feux d'artifices.

Puis, par un renversement de sens inttendu, l'expression a pris une tournure négative: une catastrophe ou une mauvaise nouvelle viennent parachever une série d'évènements tous plus ou moins calamiteux les uns que les autres.

à suivre.........

 

 

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 23:29

 

Partout dans les bourgs, il y avait de la vie ! tout le monde se connaissait et s'entraidait.
Dans chaque village, même pour les plus petits, il y avait au moins une épicerie, un boulanger, un café, un boucher charcutier , maçon , un cordonnier, des couturières qui se déplaçaient de ferme en ferme, aussi des ouvriers agricole ; un bureau de poste et un curé pour chaque commune.

Le cordonnier
 
Notre cordonnier, il confectionnait des sabots de bois, nous prenions notre mesure de pied avec une baguette. Il faisait aussi des galoches (sabots à bride ), sans tarder papa les garnissait de clous à grosse tête, c’était lourd et bruyant.


En hiver, on garnissait les sabots de paille d’avoine (elle était plus souple)  pour mettre dedans ! nous avions aussi des chaussons à semelles de feutre, c’était le top du confort.

En hiver, les chemins étaient souvent des bourbiers, le pied glissait et on pingeait copieusement. J’ai vu des chaussettes fumées, emmanchées sur les landiers de la cheminée.



  le bourrelier

 Mr Coutard était bourrelier, il réparait les     harnais, travaillait le cuir, quelques coutures aux sacs et cartables. Confectionnait des matelas et sommiers tapissiers.
  j'ajoute une photo





  C'était un plaisir d'aller à l'épicerie, ce n'était pas anonyme



  Le maréchal ferrant


 

Monsieur Proust lui ferrait les chevaux, il  était aussi forgeron. C’était sur le chemin de l’école, j’entends encore son gros soufflet et le bruit du marteau sur l’enclume..

   Le cantonnier
 
Nous rencontrions aussi Monsieur Trémault le cantonnier ! à lui seul il devait entretenir toutes les routes de la commune, affûtant sa faux assis sur le rebord du fossé. Ou cramponné sur la pente pour couper les épines à l’aide de son volant, sa serpe couper l’herbe à la faux ; remplir les nids de poule de la route de graviers à l’aide de son gouvet .

A l’aide de son balai de boulot, il rassemblait les pierres éparses sur la chaussée et bouchait les trous ; ajoutait un peu de sable et de terre par dessus.

C’est dans sa charrette à bras qu’il trimballait ses outils :sa faucille, sa faux, sa fourche, son volant, sa serpe, sa pelle, son gouvet, sa bouelle.

 Divers

Un marchand en produit vétérinaire passait régulièrement pour vendre ses produits. Entre autre, curieusement, il vendait des savonnettes " prince du Congo", au parfum si délicat, vendues par trois dans des étuis carton au couvercle enluminé d'un prince portant turban et bouclesd'oreilles. Maman en faisait une provision qui embaumait l'armoire à linge toujours impeccablement bien rangé .

 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 01:08

 

Ah ! la bique, c’était une chèvre blanche avec des cornes, des clochettes et un bouc, elle était très gentille. Elle avait un collier de cuir et était attachée.

Quelquefois, par beau temps et les jours sans école je la conduisais au pâturage. Je la déplaçais de quelques mètres, en broutant les jeunes pousses d’épines et les herbes, elle nettoyait le chemin… et aussi, il fallait guetter le temps car quand une giboulée s’annonçait, il fallait faire vite, aller chercher Biquette
 (elle n’aimait pas la pluie).




 

ll arrivait que toutes les deux, nous revenions trempées, guenées.

Pour Biquette c’était mes frères qui étaient chargé de l’emmener au bouc. Maître bouc tout fier de son cornage, il dégageait une odeur reconnaissable de loin. Il se faisait attendre avant de daigner sortir de son quio (petit endroit réservé dans l’étable) il se faisait tard pour rentrer .

Biquette était fatiguée, ne voulait plus avancé, Jean avait trouvé l’astuce lui mettant une bourre de marron sous la queue… elle courait au grand gallot.

Et les chiens.
Tom était un berger allemand, attaché au bout d’une chaîne ( le pauvre) Nous lui mettions pour plus de confort de la paille à volonté dans sa niche et puis pour lui tenir un peu chaud,nous avons eu aussi Myrza
 Biquet destiné à la chasse… mais il avait peur des coups de fusil

 Les vaches

Assise sur la selle, le seau entre les jambes, elles étaient difficiles à traire, les queues qu’elles lançaient pour s’émoucher, nous les recevions en plein visage avec en prime quelquefois de la bouse, ou encore un coup de pied : fallait se ranger vite avec le seau, sinon…
 

Je n’aimais pas du tout curer les vaches (enlever les pailles souillées par l’urine et les bouses) toujours en sabots, le manque d’air, les brouettées lourdes a vider sur le tas de fumier.

                                                                                                                                                                                                                                  Je me souviens au printemps, l’écurie, la grange, les étables étaient blanchies à la  chaux   et cela désinfectait en même temps.

On y voyait des nids d’hirondelles se détacher des murs de par leur couleur.

Ces nids étaient protégés, les hirondelles étaient un porte-bonheur pour la famille qui les accueillait. La cour était très animée avec ces oiseaux.

Par temps d’orage, ces oiseaux volaient très bas.

  Je me souviens avoir gardé les vaches ! Les clôtures étant souvent défaillantes : ça y est, la grise est encore dans les choux ! En poussant avec sa tête, elle avait réussi à enfoncer la clôture. Dès que la vigilance se relâchait, les vaches en profitaient pour s’empiffrer d’interdit : exemple, le trèfle rouge qui les rendait malades. Souvent, elles cornaillaient entre elles.

Chaque bête avait un prénom: Grise, Blanchette, Sophie, Pâquerette. 

La place du veau était au coin au fond, derrière les vaches et, pour la première tétée, nous devions mettre les doigts dans le lait et les lui offrir comme tétine pour lui apprendre à boire…

Pour laver les pots à lait, maman se servait de cristaux, des orties qu'elles allait ceuillir à mains nues et de l'eau bouillante.

A la rentrée à l’étable, il fallait les attacher. Je cherchais la grosse chaîne que j’avais pris soin de mettre dans la mangeoire. J’entourais avec peine leur énorme encolure de mes petits bras et j’accrochais le licou pendant qu’elles engloutissaient bruyamment leurs feuilles de choux ou de lisettes.

Dans le champ, il arrivait en été et par temps orageux que les vaches mouchaient car les taons et les mouches les harcelaient : elles partaient la queue en trompette en courant, il fallait mieux ne
pas se trouver sur le passage.

Le laitier passait tous les matins à la fraîche quand il le pouvait: nous n'avions pas de réfrigérateur pour rafraichir le lait .
Nous devions emmener les bidons à lait à la brouette au bout du chemin et si nous avions du retard, que le laitier était passé, il était conseillé de faire de la crème ou du beurre .
 
     
 

 

A la sortie de l’étable, dans l’entrée, était le pot à lait. Surmonté d’une coulouère avec filtre de chiffon pour passer le lait. Les chats étaient au rendez-vous, ils connaissaient les habitudes et attendaient patiemment que la traite soit faite pour avoir du lait, nous leur donnions de grandes assiettes de lait tiède et nous avions beaucoup de caresses et de ronrons de leur part

    L’hiver, ils rentraient se réchauffer et dormir dessus ou dessous le four à pain près de la cheminée. Quelquefois, une étincelle sautait, fallait mieux être présent ! Le poil de chat grillé sentait le roussi
 

Je me souviens avoir eu beaucoup de chats autour de moi. Chats de mon enfance, petit      peuple silencieux et doux (mes complices). Quand je le pouvais je     dormais avec eux.      Mais également indépendants et baladeurs, ils     étaient là pour chasser la vermine. Le gars  Noer était une chatte, elle  allait toujours vers papa à table. Elle se tenait assise à coté de son assiette attendant une bouchée.

Ponpon, chat abandonné et recueilli par la famille, un grand spécialiste de pêche aux poissons dans l’auge. Les parents avaient vidé la mare pour la curer, il était très adroit : un coup de patte = un poisson à chaque fois ! bravo Ponpon ! Ce qui ne plaisait pas du tout à papa

Mistinguet ramenait des petits lapins ! Elle avait du mal à marcher avec ce pauvre qui lui traînait entre les pattes

Un jour, une bosse sous les couvertures. Minette avait choisi ce coin douillet pour faire ses petits ou le bas de l’armoire si possible ! Pas notre choix, qu'elle affaire...

  Je me souviens d’être assise sur une chaise près de la cheminée avec un chat ou même  deux dans mon giron, et retarder le moment de me lever pour profiter   de cette douceur, de cette quiétude chaude sur moi, signe infaillible de leur affection...

Un jour, chez mon voisin, Maurice était disparu. C'était l'affolement général

Maurice? Maurice? Tout le monde appelait Maurice et personne… ni chez les voisins ni ailleurs. La nuit passe sans le retrouver et le lendemain matin, les recherches reprennent vivement. Ainsi, très tôt, Maurice est retrouvé! Ou ? Sur le tas de foin: il avait découvert une maman chatte et ses chatons, avec ce bonheur il s’était endormi à leur coté tout simplement.

  Les chats le soir étaient invités à sortir : « Allez ouste, aux souris ! ».Des souris il y en avait beaucoup dans la paille , le foin le grain des greniers les attirait ; elles  avaient la belle vie sauf rencontre avec le chat. Ceux-ci déguerpissaient et se fondaient dans la nuit…

Les poules
 
Ca dévire tout. Papa et Maman se fâchaient


 

ll y avait des nichées de petits poulets et des mères poule sur la défensive qui se précipitaient sur nous alors que nous passions à l’écart. Il arrivait fréquemment qu’une poule et ses poussins profitent de la porte ouverte pour entrer dans la cuisine et, pour quelques miettes de pain, elle appelait ses petits. Cott.

 

 

Quelquefois, certaines choisissaient le grenier pour y pondre les oeufs, c'est avec aisance qu'elles montaient l'échelle.

Vers cinq heures du soir (suivant les saisons), les poules avaient du grain et de l’eau. Elles étaient au rendez-vous et une heure après, elles rentraient dans le poulailler pour se coucher.

Il y avait une dizaine de barreaux et elles perchaient sur tous ces barreaux sans se contrarier et puis, c’était le calme

complet jusqu’au lendemain. Dès quatre heures du matin, c’était le refrain : « vous devinez.....

Le plus dure pour moi fut le jour ou Maman m’a dit : nous partons tu tues et fais cuire la poule pour midi ; je devais déjà l’attraper je l’a regardais et j’avais pitié ; comme j’avais vu faire je l’ai saigné de mon mieux pour qu’elle ne souffre pas trop !elle était donc prête pour midi en poule au pot, mais ça je ne l’oublierais jamais, non jamais.

Les lapins

Pour les lapins nous allions ramasser de l’herbe avec la faucille, mais pas n’importe qu’elle herbe , pas de trèfles qui les faisait gonfler, pas d’herbe trop tendre qui leur donnait la diarrée, pas de mouron rouge.

Bien triste sort , pauvres lapins qu’on assommait d’un coup de gourdin, puis que l’on pendait par une patte et puis deux pour leur arracher un œil, le sang giclait dans un bol ou nous avions pris soin de mettre du vinaigre, ensuite avec un couteau on entaillait le pourtour des pattes et l’on tirait la fourrure jusqu’à la queue, ainsi déshabillé elle était retournée puis bourrée de paille ou tendue d’une baguette de coudre que nous ramassions dans la haie.

Je me souviens du gars René, le bougre ! il était très pauvre mais aussi très honnête. Il passait à vélo et il criait ! vous avez quelque chose pour moi ? la maîtresse.

Si c’était un lapin blanc la peau était plus chère ! Il repartait en criant :  peaux de lapin, peaux, chiffons, peaux.

J’ai vu mon père…mettre des peaux de lapins retournées, le poil à l’intérieur, attachées au guidon de son vélo pour le protéger du  froid, quelquefois le garde boue du vélo frottait et faisait couine- couine

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 17:29
 

La batterie était une grande affaire, il y avait beaucoup de monde ce jour là : une vingtaine de personnes composées de voisins et amis. Grand‘père Rousseau avait une machine à battre, c’était riche à l’époque et nous en étions fiers.

Dans la chambre, pièce ou nul ne pénètre habituellement était dressée la grande table recouverte de draps blancs en guise de nappes et au menu Poule au pot avec son bouillon et ses légumes (le coq et les vieilles poules ! fromages de la ferme, riz au lait ou fruits de saison, cite, café et pousse-café…

Ce jour, l’activité était grande. Les batteux se répartissaient sur le tas de gerbes, il y avait ce jour les broqueteurs, les porteurs de gerbes, le délieur, les porteurs de grain: des hommes forts étaient choisis pour monter des sacs de 80 kg environ au grenier, les ramasseurs de menues pailles, les ramasseurs de balles, les botteleurs, les porteurs de bottes de paille, à chacun sa tâche bien définie.

La balle d'avoine très souple était mise de côté pour confectionner des paillasses destinées aux lits d'enfants

Ah ! la première gerbe avalée par la batteuse : zzimm… zimm… le bruit d’averse que font les premiers grains précipités sur les grilles.

Moi, j’aimais bien cette odeur de pailles fraîches.

Les hommes ne s'arrêtaient que pour boire un coup de cite ou pour s'essuyer le front avec un de ces larges mouchoirs à carreaux bleu –violet. Plus tard, des entreprises de battage passaient de ferme en ferme.

Maman passait avec sa bouteille de cidre et quelques verres, chacun buvait l’un après l’autre… les gorges étaient souvent sèches, le cidre de la ferme était doux.

Il fallait repasser souvent, sinon on entendait les jurons de quelques assoiffés

« Bon dieu, le chien est attaché à la champieure ici ! » (champelure) sans un mot, entre deux gerbes, ils saisissent le verre tendu, le laissent remplir disant simplement « c’ ben » quand il déborde ! avalent d’un trait le coup tendu, les bourriers et barbillons de balle d'avoine et d'orge (poussières) nageant à la surface c’est en plus et disent en remerciant : « oh ! ça fait pu de bien qu’un coup de pied au cul ça ! »

C’est dans un même seau que tout le monde se lave les mains, l’eau est noire, les torchons aussi, mais personne n’est contrarié. C’est la même crasse faite de sueurs, pailles et poussières qui recouvre ces hommes depuis le matin.

  

  Eugène , c’est mon frère  qui est sur la machine, sur la photo: mes parents et voisins ( enbas à droite c'moi ) Ils sont bien fatigués, frères de fatigue, d’épuisement et de contentement car ce jour est aussi une journée de rencontre .

  Mon père comme tous les travailleurs de ce temps avait toujours un couteau dans leur poche droite. Ce couteau servait à tout,

couper les liens des bottes de paille, réparer un harnais, greffer et…l’indispensable tire-bouchon.


 

 



 
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 01:18

 
  

Je sais que mes parents étaient d’honorables et courageuses personnes très occupées aux lourdes tâches que nécessitait une ferme.

Mes frères, s’ils n’étaient pas à l’école, étaient responsables de mes bêtises, ils devaient faire attention à moi qui était comme tous les enfants de cet âge curieuse et inconsciente.

 Un jour, j’ai voulu explorer par l’échelle le tas de paille. J’ai fait une malheureuse chute et me suis démis le bras gauche.
C’est papa qui m’a conduite chez le rebouteux sur le porte-bagages de son vélo et maman disait: ça va la faire travailler de sa main droite !
J’étais gauchère, ce qui était considéré comme un défaut et ce qui n’a rien changé… je suis restée… gauchère. 


Nous n'avions pas de lumière, c'était la lampe à pétrole dans la cuisine,la lampe tempête à pétrole aussi pour se déplacer à l'extérieur "Eulâ ! vous en avez une belle chandelle ?". C'était le falot.
Donc peu de souvenirs, mais je me souviens de cette suite qui m’a marquée malgré mon jeune âge !




détail de dessins porcelaine de la lampe de ma grand-mère

anciens-porcelaine.jpg

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 01:44

 

Recette de la Tarte aux Rillettes        Haut de Page

Pour 8 personnes : Foncer avec votre pâte brisée habituelle un moule à tarte de 20 à 24 cm de diamètre.
Mettre à fondre à feu doux environ 400g de rillettes.
Faire bouillir un demi litre de lait.
Dans un saladier, mettre 2 œufs et 3 jaunes d'œufs, remuer au fouet, verser le lait bouillant sur les œufs.
Ajouter 2 cuillerées de crème fraîche.
Saler, poivrer, ajouter une pincée de noix de muscade râpée.
 Egoutter les rillettes dans un chinois et les presser pour retirer le gras. Incorporer le maigre dans le saladier en remuant à la fourchette pour répartir les rillettes dans le mélange.
Verser dans votre tourtière et mettre 25 mn environ à cuire à four moyen 200° (th7). Servir chaud en entrée.
Bon appétit

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 01:31

Pour 4 personnes

Ingrédients : 1 lapin d'1 kg environ, 1/21 de cidre, 500 g de châtaignes fraîches (ou 570 g égouttées en conserve), 3 tranches de lard fumé maigre, 2 cuillères à soupe de beurre à la fleur de sel, 2 cuillères à soupe de farine, 1 bouquet garni (thym, laurier, romarin), 1 gousse d’ail, sel, poivre.

Conseils d’approvisionnement :

Pas obliger de mettre des chataignes. Préférer un cidre bouché doux. Si vous preferer mettre de châtaignes prenez les en boites .

Réalisation : 

2 - Couper le lapin en morceaux, les dorer sur toutes leurs faces dans la cocotte avec le beurre à feu vif. Ajouter le lard coupé finement 

3 - Eplucher l'ail, le mettre avec deux cuillères à soupe de farine sur le lapin, mélanger, déposer le bouquet garni, assaisonner. Ajouter le cidre et couvrir la cocotte. Cuire à feu vif jusqu'à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter 30 minutes à feu moyen. 

4 -Recouvrir de châtaignes et laisser à nouveau 15 minutes à feu doux. 

5 - Servir bien chaud.

Idées :

Ce lapin peut être cuisiné sans les châtaignes. Dans ce cas, il sera agréable de l'accompagner de légumes cuits à la vapeur, tels que des champignons, du chou-fleur, des carottes ou encore de pommes entières cuites au four.

Boisson conseillée

Cidre ou vin de Jasnières

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  • : Ma jeunesse:la guerre comme je l'ai vécue, modes et coutumes.Un temps qu'on ne reconnait plus et pourtant ce n'est pas si loin que ça
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